Déclaration Verhofstadt - sa rencontre avec les amis de Joe
Déclaration du Premier Ministre Guy Verhofstadt à l'issue de sa rencontre avec « les amis de Joe »
Déclaration du Premier Ministre Guy Verhofstadt à l'issue de sa rencontre avec « les amis de Joe »
Tout à l'heure, j'ai eu l'occasion de rencontrer à nouveau « les amis de Joe », en compagnie des Ministres de la Justice et de l'Intérieur, et d'échanger avec eux nos points de vue sur l'approche de la problématique de la délinquance juvénile. Nous avons mis à profit cette rencontre, non seulement pour écouter les griefs de ces jeunes, mais aussi pour rendre nos « devoirs » relatifs aux mesures prises par les différents gouvernements, ces derniers mois, afin de lutter contre la délinquance juvénile et de prévenir celle-ci. Lors de cette rencontre, nous nous sommes également arrêtés sur le décès tragique de Bart Bonroy. La mort inutile de Bart a, à son tour, profondément choqué notre société. A chaque fois que l'on se livre à pareille violence gratuite, notre mission commune et notre devoir est de dénoncer celle-ci collectivement. Chacun, parmi nous, doit prendre ses responsabilités. Après la mort de Joe Van Holsbeeck et à la suite des crimes racistes d'Anvers, les différents gouvernements ont annoncé toute une série de mesures de lutte contre le décrochage scolaire et de renforcement de la surveillance dans les lieux publics et les transports en commun. La législation et les sanctions ont été renforcées. D'emblée, je pense ici à la loi sur les armes, mais aussi au renforcement des sanctions en cas d'agression et à l'extension des mesures dont disposent les juges de la jeunesse. Néanmoins, il nous faut avouer que même l'approche la plus ferme, menée par les autorités, de la problématique de la délinquance juvénile, n'aurait pas pu empêcher de tels drames, tels que le décès de Joe ou de Bart. C'est pourquoi je lance à nouveau un appel à chacun, parents, éducateurs, écoles et associations, afin de manifester une nouvelle fois clairement qu'il n'y a pas de place dans notre société pour de tels actes de violence.