04 juin 2021 11:17

La nouvelle plateforme Kindermishandeling, pour une approche ciblée et uniforme

Ce vendredi 4 juin est la journée internationale des enfants victimes d’agression. C’est à cette date symbolique que la nouvelle plateforme Kindermishandeling est officiellement lancée. En tant que plateforme d’expertise, cette initiative vise une approche ciblée et uniforme concernant la maltraitance des enfants. 

Nieuw Platform Kindermishandeling gaat voor gericht en uniform beleid

La plateforme Kindermishandeling est une nouvelle initiative de l’agence Opgroeien, qui se concentre sur la lutte contre la maltraitance des enfants en Flandre. Le lancement de cette plateforme, anciennement Vlaams Forum Kindermishandeling, a été approuvé par le ministre fédéral de la Justice et le ministre flamand du Bien-Être, de la Santé publique, de la Famille et de la Lutte contre la Pauvreté.

Approche coordonnée et uniforme

La plateforme Kindermishandeling utilise plusieurs angles d’approche et la recherche scientifique pour combattre la maltraitance des enfants en Flandre. Avec les partenaires de l’environnement élargi des jeunes, des familles, du secteur de l’aide, de la police et de la Justice, la plateforme ambitionne une approche coordonnée et uniforme à travers les divers domaines stratégiques.
En outre, la plateforme prendra également des initiatives afin de sensibiliser et d’informer à propos de la maltraitance des enfants. 

Organisation tripartite 

Concrètement, la plateforme Kindermishandeling émet des recommandations stratégiques, assure le suivi de l’avancement des groupes de travail et établit des conventions pratiques. L’organisation est divisée en trois composantes pour pouvoir remplir ces missions. Il y a tout d’abord la plateforme qui rassemble tous les acteurs concernés. Ensuite, l’équipe centrale qui détermine le contenu des réunions. Elle est composée de l’agence Opgroeien, du SPF Justice, du Vlaams Expertisecentrum Kindermishandeling, d’un représentant de la Commission permanente de la police locale et de la coordinatrice néerlandophone des criminologues de parquet. Enfin, des groupes de travail qui traitent des sujets de fond et qui donnent un feed-back à la plateforme. 

Premiers objectifs

La plateforme Kindermishandeling se réunira deux à trois fois par an. Plusieurs sujets sont déjà à l'agenda pour sa première année de fonctionnement. Elle entend notamment réfléchir à l’éventuelle mise en place d’un code de signalement pour la maltraitance des enfants ainsi qu'à l'évaluation et à la mise à jour du plan échelonné relatif à la maltraitance des enfants.

Contact

press@just.fgov.be

 

La lutte contre la violence à l'égard des enfants, sous toutes ses formes, reste une priorité. Pour des dizaines de milliers d'enfants, le « foyer » et l'environnement familier n'étaient pas un lieu sûr pendant le confinement. Le monde numérique non plus. L'augmentation du nombre de signalements d'abus en ligne a été énorme. Nous ne pouvons combattre et prévenir efficacement la violence que si les travailleurs sociaux, la police et le système judiciaire travaillent ensemble. En ce sens, cette nouvelle plateforme est un lieu de rencontre important, où les partenaires définissent ensemble une politique de lutte contre la violence envers les enfants.
Le ministre fédéral de la Justice Vincent van Quickenborne
La violence physique, émotionnelle ou sexuelle envers les enfants est intolérable. Nous remarquons que les enfants témoins ou victimes de ces violences en sont marqués à vie. C’est la raison pour laquelle nous voulons mieux identifier les moyens de protéger les enfants contre les agressions, dans tous les domaines stratégiques. Nous voulons déjà examiner à court terme comment protéger également les enfants à naître en danger, en accompagnant mieux les futurs parents et en les aidant à prendre leurs responsabilités. La mission de la plateforme flamande Kindermishandeling est de rassembler des idées afin que nous puissions adapter la politique lorsque cela s’impose.
Le ministre flamand du Bien-être et de la Santé publique Wouter Beke
Aucun effort ne sera jamais trop grand quand il s’agit de protéger les enfants. Nos assistants de justice sont quotidiennement confrontés à des situations familiales très conflictuelles. La plus grande victime en est toujours l’enfant. Des études montrent que les enfants qui ont eu quatre expériences de vie négatives ou plus, comme des conflits permanents entre parents ou de la maltraitance, présentent bien plus de risques de faire une tentative de suicide ou de sombrer dans la dépression. Nous devons donc tout faire pour protéger nos enfants et améliorer les chiffres. Grâce à cette nouvelle plateforme flamande, nos membres seront prêts à réfléchir ensemble, en dehors des sentiers battus, avec toutes les personnes concernées sur le terrain, sur la manière d’encore mieux agir.
La ministre flamande de la Justice et du Maintien Zuhal Demir