28 fév 2024 08:59

Zakia Khattabi représente la Belgique et l’Union européenne à l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement.

La ministre fédérale de l’environnement, Zakia Khattabi, est arrivée ce mardi soir à Nairobi où elle prendra part à la sixième session de l'Assemblée des Nations unies pour l'environnement (UNEA-6). Elle y représentera notre pays, mais aussi l’Union européenne en raison de la présidence belge du Conseil de l’Union européenne, lors de diverses sessions ministérielles et d’évènements axés sur les grands défis environnementaux de notre époque.

Organisé par le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) à Nairobi, l’UNEA est l’organe décisionnel le plus important au monde en matière de politique environnementale. Cette conférence bisannuelle des ministres de l’environnement a pour vocation de lutter contre la triple crise planétaire faite du dérèglement climatique, de la perte de biodiversité et de la pollution. Grâce à l’adoption de multiples résolutions, mais aussi d'une déclaration ministérielle ambitieuse et tournée vers l'avenir, l'UNEA6 devrait donner l'impulsion nécessaire à la communauté environnementale pour le Sommet du Futur qui se tiendra plus tard dans l'année.

Pour Zakia Khattabi : "Dans le contexte géopolitique tendu actuel, il est important que la communauté internationale reste unie pour faire face de manière décisive aux trois crises planétaires. Je travaillerai avec tous les pays et toutes les parties prenantes pour parvenir à des accords ambitieux sur les différents thèmes sur la table : allant de la lutte mondiale contre les pesticides dangereux et la gestion des substances chimiques et déchets, au renforcement de l’économie circulaire, en passant par la question cruciale de la disponibilité et sécurité de l’eau».

Le dérèglement climatique, la crise de la biodiversité et la dégradation de l'environnement sont interconnectés. C’est pourquoi, au cours de cette sixième session, les participants de l’UNEA-6 accorderont une attention particulière aux liens existants entre les différentes conventions environnementales, en compagnie d’acteurs clés tels que les groupes d'experts scientifiques. “Je salue cette attention accrue pour la collaboration, la cohérence, et le leadership de UNEP en ce domaine. Il est non seulement essentiel de renforcer la cohérence entre les différents traités environnementaux, il faut aussi aborder la question des trois crises planétaires dans d'autres domaines tels que le commerce, l'économie et l'agriculture", conclut la ministre.