22 Mar 2005 01:00

Le Ministre De Gucht sur la réforme des Naties Unies

Le Ministre des Affaires étrangères Karel DE GUCHT a pris connaissance des propositions de réforme de l'Organisation des Nations Unies contenues dans le rapport du Secrétaire général Kofi Annan "In larger freedom: towards development, security and human rights for all".

Le Ministre des Affaires étrangères Karel DE GUCHT a pris connaissance des propositions de réforme de l'Organisation des Nations Unies contenues dans le rapport du Secrétaire général Kofi Annan "In larger freedom: towards development, security and human rights for all".

Bruxelles, le 22.3.2005 Le Ministre des Affaires étrangères Karel DE GUCHT a pris connaissance des propositions de réforme de l'Organisation des Nations Unies contenues dans le rapport du Secrétaire général Kofi Annan "In larger freedom: towards development, security and human rights for all". Kofi Annan propose là une série de mesures pragmatiques qui lui semblent les plus urgentes dans la perspective du Sommet d'évaluation de la Déclaration du Millénaire qui se tiendra à New York au mois de septembre. Notamment, il propose la création d'un Conseil des droits de l'homme au même rang que le Conseil de sécurité, le renforcement du Haut Commissariat aux droits de l'homme, la création d'une Commission de la consolidation de la paix ainsi que la réforme de toutes les institutions de l'ONU. Le Ministre K. DE GUCHT - partisan résolu d'un ordre international fondé sur un multilatéralisme efficace - partage l'appréciation du Secrétaire général selon laquelle l'ONU a besoin d'une réforme ambitieuse pour s'adapter aux changements intervenus sur la scène internationale depuis sa création. Cette réforme doit s'appuyer sur le nouveau consensus de sécurité proposé par Kofi Annan, basé non seulement sur la paix et la sécurité, mais aussi sur le développement et les droits de l'homme. Comme rappelé le 14 mars à la tribune de la 61ième Commission des droits de l'homme à Genève, Karel DE GUCHT est lui-même en faveur d'un renforcement du Haut Commissariat des droits de l'homme; insistant sur le fait que la situation actuelle à cet égard n'est pas satisfaisante. S'agissant plus particulièrement de la réforme du Conseil de sécurité, le Ministre est d'avis que celui-ci se doit de mieux refléter les réalités géopolitiques de manière à en accroître la légitimité. Le Ministre souhaite, par ailleurs, que le Sommet de septembre 2005 permette d'aboutir à des résultats très concrets sur ces propositions de réforme et que l'approche qui sera retenue dans ce cadre sera la plus holistique possible.