26 avr 2004 02:00

Réaction Ministre Michel aux référendums à Chypre

Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Louis MICHEL regrette que - en dépit des efforts considérables déployés par la communauté internationale, par l'Union européenne et par les Nations unies en particulier, les référendums organisés le 24.04.04 n'ont pas ouvert la voie à la réunification de Chypre. Une opportunité historique a été manquée.

Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Louis MICHEL regrette que - en dépit des efforts considérables déployés par la communauté internationale, par l'Union européenne et par les Nations unies en particulier, les référendums organisés le 24.04.04 n'ont pas ouvert la voie à la réunification de Chypre. Une opportunité historique a été manquée.

Bruxelles, le 24 avril 2004, Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Louis MICHEL regrette que - en dépit des efforts considérables déployés par la communauté internationale, par l'Union européenne et par les Nations unies en particulier, les référendums organisés le 24.04.04 n'ont pas ouvert la voie à la réunification de Chypre. Une opportunité historique a été manquée. "Il s'agit-là d'un serieux contretemps. Nous révions d'une Chypre réunifiée se joignant à l'UE au 1er mai. L'idée européenne repose en effet tout entière sur les concepts d'intégration et d'unification. Et c'est pour cela justement que l'Europe s'appelle à present une union". Pour le Ministre Michel : "je ne pense pas que cela aurait beaucoup de sens de commencer maintenant à donner de bons ou mauvais points. Nous ne pouvons bien sur que constater que les Chypriotes grecs ont répondu "non" à la question de la réunification tandis que les Chypriotes turcs ont répondu "oui". De cela, il nous faudra tenir compte. Mais la constatation la plus importante demeure sans aucun doute que les deux communautés se sont rapprochées au travers du processus de négociation. Et c'est sur ce fondement que nous devons continuer maintenant à bâtir. Ensemble avec mes collègues européens, je suis fermement résolu à continuer à travailler au projet de réunification".