Appartient à Conseil des ministres du 12 décembre 2025
Réforme du Code de l'impôt des personnes physiques – Deuxième lecture
Sur proposition du ministre des Finances Jan Jambon, le Conseil des ministres a marqué son accord, en deuxième lecture, sur un avant-projet de loi portant réforme du Code de l'impôt des personnes physiques.
L’avant-projet, adapté à l’avis du Conseil d’État, regroupe une série de mesure de l’accord de gouvernement, afin de constituer un ensemble équilibré visant à mieux valoriser le travail. Il est en outre complété par plusieurs mesures qui simplifient les régimes fiscaux existants ou qui éliminent des incertitudes.
Les mesures concernent les matières suivantes :
- une augmentation progressive de la quotité du revenu exemptée d'impôt
- une réforme des suppléments à la quotité du revenu exemptée d'impôt, en faveur du supplément pour le premier enfant à charge
- le revenu d’intégration sera repris dans la déclaration, afin de mieux tenir compte de l’ensemble des revenus
- l’avantage du quotient conjugal pour les non-pensionnés sera réduit de moitié d’ici
2029 ; pour les pensionnés, il s’agit d’un scénario d’extinction très progressive sur 20 ans - une cotisation de 33 % sera instaurée pour les pensionnés qui continuent à travailler après leur pension
- la règle dite « de minimis » de 2 000 EUR pour l’article 90, alinéa premier, 1°, du CIR 92 pour les revenus occasionnels
- le régime des droits d’auteur est à nouveau étendu aux professions numériques
- la réduction de la cotisation spéciale de sécurité sociale, qui deviendrait ainsi « single-proof. Pour une personne isolée, cela représente jusqu’à 350 EUR nets supplémentaires par an
- l'introduction d'une déduction pour entrepreneurs, pour les indépendants à titre principal ou complémentaire
- la suppression de la majoration d'impôt pour insuffisance de versements anticipés pour les indépendants sans société
- une augmentation du bonus à l’emploi, principalement au bénéfice des plus bas salaires, dès 2026
- d'autres modifications techniques
L'avant-projet est soumis à la signature du Roi en vue du dépôt à la Chambre des représentants.