05 Juil 2004 02:00

Visite de travail du Ministre Louis Michel à Berlin le 05.07.2004

Visite de travail du Ministre Louis Michel à Berlin le 05.07.2004

Visite de travail du Ministre Louis Michel à Berlin le 05.07.2004

Bruxelles, le 5 juillet 2004 Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Louis Michel a rencontré ce jour à Berlin son homologue allemand Joschka Fischer. Leur entretien a porté principalement sur le Darfour, l'Afghanistan, l'Irak et l'ONU. A l'issue de leur échange de vue sur l'Irak, MM. Michel et Fischer se sont accordés sur le fait que la stabilisation doit s'y faire le plus vite possible et qu'elle n'est - en dehors de l'Irak lui-même - pas le problème des seuls Etats-Unis mais bien celui de la communauté internationale dans son ensemble. De même, sur l'Afghanistan, les chefs des diplomaties allemande et belge s'accordent sur le fait que tout doit être mis en oeuvre pour assurer que les élections aient lieu dans les meilleurs délais. Sur l'Afrique, les positions allemande et belge convergent sur l'importance cruciale du processus de transition au Congo (RDC) et M. Michel a, à cet égard, informé son collègue sur la réunion des ministres des affaires étrangères de la CEPGL (Communauté économique des Pays des Grands-lacs) qui se réunira à Bruxelles ce dimanche 11 juillet. Les analyses des deux ministres se rejoignent aussi sur la question du Proche-Orient. Pour MM. Fischer et Michel, le rôle du "Quartette", qui ne devrait pas être minimalisé, doit demeurer central. Par ailleurs, le retrait israélien de Gaza peut être une réussite pour autant que le cadre global de cette opération demeure la Feuille de Route. Enfin, MM. Michel et Fischer ont discuté de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies. Dans ce cadre, M. Michel - tout en continuant à envisager la possibilité d'un siège de l'UE - s'est aussi à nouveau dit favorable à l'octroi à l'Allemagne d'un siège en soulignant que "l'Allemagne a eu récemment au Conseil de Sécurité une rôle à la fois actif et rassurant - rôle dont l'Union européenne à pu tirer profit".