21 nov 2014 09:36

La violence verbale aussi, ça fait mal!

La campagne s’adresse aux jeunes hommes et à leurs amis. Au moyen de slogans choquants relatifs à de la violence verbale, l’Institut souhaite souligner que cette forme de violence peut engendrer les mêmes conséquences et mener à de la violence physique. L’Institut veut que les hommes prennent conscience de leurs propos et comportements. “Les hommes commettent plus souvent que les femmes des faits de violence. Cette campagne a pour objectif de les encourager à dire “non” à la violence à l’égard des femmes et à interpeller leurs amis s’ils sont (verbalement) agressifs envers leur partenaire”, déclare Michel Pasteel, Directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes.

 

La violence envers les femmes en quelques chiffres
• Selon une étude européenne à grande échelle publiée par l’Agence des droits fondamentaux de l’Union européenne en 2014, plus de 300 000 femmes ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle en Belgique au cours des 12 derniers mois. Pas moins d’une femme sur 4 a indiqué avoir subi des remarques dénigrantes ou humiliantes de la part de son (ex-)partenaire, dans la sphère privée.
• En 2013, 61 028 cas de violence entre partenaires ont été enregistrés par le parquet, parmi lesquels 24 260 dossiers où il s’agissait de “coups et blessures”. Ce qui fait au total environ 167 cas enregistrés par jour.
• 157 cas de meurtres, assassinats ou tentatives en lien avec de la violence entre partenaires en 2013 ont été enregistrés par le parquet. 

 

Partenaires
Au cours de la semaine du 25 novembre, une centaine d’actions sont entreprises dans le cadre de la campagne menée à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Différents partenaires tels que les provinces, la police, la justice, des services publics fédéraux, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la COCOF, l’Autorité flamande et les organisations féminines participent à la campagne et touchent de cette façon divers groupes-cibles. Différentes personnalités flamandes, parmi lesquelles Ben Crabbé, Bart Peeters et Adriaan Van den Hoof, ont déjà promis d’apporter leur soutien à la campagne. Le 25 novembre, elles prendront un selfie avec un T-shirt de la campagne et posteront cette photo sur différents médias sociaux, notamment la page Facebook de la campagne www.facebook.com/stoppartnergeweld. L’Institut diffuse également des jeux de carte et des sous-verres dans plus de 400 cafés.


Le Plan d’action national
La campagne s’inscrit dans le Plan d’action national établi lors de chaque formation d’un nouveau gouvernement fédéral. Ce plan contient des mesures développées en vue de combattre différentes formes de violences à l’égard des femmes. L’Institut est chargé de sa mise en œuvre et recommande au nouveau gouvernement de faire de la violence à l’égard des femmes une priorité. Cette année, le Plan d’action national 2010-2014 était également l’un des 25 nominés pour le Future Policy Award décerné par des spécialistes du World Future Council. La Belgique a ainsi montré que ses efforts portaient ses fruits mais qu’il fallait les poursuivre car la lutte contre les violences à l’égard des femmes est un combat incessant.


Le dossier de presse relatif à la campagne est disponible sur le site internet de l’Institut http://igvm-iefh.belgium.be.


Contacts presse
Institut pour l’égalité des femmes et des hommes
Elodie Debrumetz (responsable communication)
Tél.: 02/233 49 47
GSM: 0497/ 23 67 67
elodie.debrumetz@iefh.belgique.be